Magician party. [ PV Sabriel]

"Oyé Oyé Populace ! Mon humble personne vous offre ses services : Magie, Illusions et même spectacle de marionnettes. Pour la maudite somme de 2 pièces d'or ! Je vous invite a assister a ma représentation."

Hum... Sabriël ouvrit les yeux. Elle s'était allongée un court instant sur un toit. A vrai dire... pas seulement un court instant. C'est pourquoi elle fut légèrement troublée, restant immobile un instant... Elle attendit. Elle serra sa capuche qui cachait ses oreilles pointues et ses cheveux noirs. Ses yeux étaient bleus, l'un d'eux étant cependant nuancé de rouge. Elle était habillée en noir, la tête emballée dans une capuche et couverte d'un long manteau noir qui camouflait un long poignard. Curieuse, elle s'assit au bord du toit tout en contemplant l'inconnu. Il était rare, dans cette ville, qu'il y ait de telles animations. Les Elfes étaient si... vieux jeu. Cette ville était belle, mais ennuyeuse. Très ennuyeuse. Le pantalon entouré de bandes de cuir, dont le bas était rentré dans des rangers noires brillait à la lumière grise et pourtant forte d'un ciel nuageux. Elle sourit, en regardant fixement l'inconnu. Il portait une cape qu'il était en train d'attacher. Elle restait tout de même ignorée des passants.

"Si seulement il ne faisait pas aussi froid... Ca aurait pu être interressant..."

Elle ne le dit pas très haut, mais en tendant l'oreille il pouvait l'entendre. Elle regarda le ciel en tremblant à chaque coup de vent. Elle n'avait pas très chaud. Elle resta immobile. A ce moment là, elle se dit qu'elle oubliait tout ses problèmes. Elle ne pouvait pas éternellement attendre des solutions. Elle les trouverait en cherchant. Mais là, elle faisait une pause. Tout ceci ne rimait à rien si elle se tuait pour tout savoir. Il est dit qu'à la mort, on trouve une réponse à toutes ses questions. Mais ça ne sert à rien. Une fois mort, on reste mort. Et quand on reste mort, on ne peut rien faire. Alors elle ne devait pas mourir. Elle s'était battue pour être vivante, elle avait tué pour être libre. Elle continuerait, quoi qu'il se passe, car c'était son seul moyen de vivre libre. Elle n'avait aucun respect pour la plupart des vivants, et à peine plus pour les morts.

Elle se pencha pour mieux voir l'homme. Qu'allait-il faire ? Personne ne lui prêtait attention, ah si... Une petite fille le regardait de loin. A en juger par ses oreilles et ses cheveux bruns, elle n'était pas une Elfe. Une Humaine qui faisait du tourisme ? Rare. Rarissime même. Et en plus elle le regardait de loin, presque cachée. Il ne la regardait pas...

L'inconnu sembla observer une ruelle. Sabriël y vit une petite fille, interressée. Il s'approcha d'elle et fit apparaître une sucrerie qu'il tendit dans sa direction. Puis il tourna la tête vers la jeune Elfe-Vampire et lui demanda si elle en voulait une, assez fort pour que quelques têtes se tournent dans sa direction. Elle se laissa tomber et atterrit au sol en amortissant la chute avec un joli plié des genoux. Elle se releva et haussa les épaules. Tout ceci n'était qu'un jeu, une mascarade.

"Non merci. J'étais juste curieuse d'un homme qui tenterait de faire réagir les Elfes. Se sont des personnes très respectueuses, trop respectueuses pour déranger ainsi le calme."

Il ne répondit pas tout de suite, et s'adressa encore une fois à la foule qui l'ignorait toujours autant.

"Besoin de chaleurs Messieurs Dames ? Suffit de demander."

Il frappa dans ses mains, créant un sceau. Sabriël observa. Elle vit l'illusion, elle sentit comme les autres cette sensation de chaleur... Ephémère. Elle ne put s'empécher de sourire en pensant à cette vie éphémère que chacun menait. Elle n'avait pas le temps d'aider les autres.

"Pour la suite , je vous remercierais de me rémunérer. Je peut aussi provoquer n'importe qu'elle illusion a votre bon vouloir moyennant un salaire."

Elle regarda le ciel. Le ciel était la seule chose qui n'était pas éphémère. Il ne s'arrêtait jamais, comme un éternel recommencement. Et encore, dans ce ciel, la météo était éphémère, et ce ciel finirait un jour par disparaitre aussi, car c'était inévitable. La vie n'a jamais été qu'un jeu, un jeu dangereux, un jeu éphémère. Elle s'approcha encore de l'inconnu.

"Quel interressant pouvoir... Des illusions, hein ? Pratique."

Quel interet avait elle à lui parler ? Aucun, rien ne l'obligeait à rester. C'est pourquoi elle se retourna et partit, ou du moins fit mine de partir. S'il voulait vraiment qu'elle reste, il n'avait qu'à l'arrêter. S'il avait quelque chose à lui dire, qu'il lui dise. Elle n'avait pas beaucoup d'argent, et pas le temps de le dépenser en bêtises. C'est tout. La vie est simple parfois... Parfois juste.

Rien n'aurait du l'empécher de partir. Désinterressée, elle regarda le jeune homme qui la retenait.

"Hey Hey ! Ne compte pas me faucher compagnie si vite toi."

Il la regarda en souriant. C'était certe un beau sourire, mais elle avait d'autres préoccupations, beaucoup, beaucoup plus importantes que cet illusionniste. Elle lui lança un regard noir. Il pouvait lui parler, mais qu'il la touche ainsi n'était pas permis.

"Je vais pas laisser une si belle personne partir si vite. Je peux t'expliquer quelques tours de passe-passe."

Si elle n'avait pas voulu rester discrète, elle l'aurait frappé jusqu'à-ce qu'il l'implore de l'épargner. Elle se dégagea de sa prise et attrapa son poignet, lui tordant afin de le dissuader de la retoucher ainsi.

"Tu ne tiens pas beaucoup à la vie, illusionniste. C'est ce que j'aurais aimé dire, mais je pense que tu es assez sensé pour pouvoir y tenir. Si tu avais croisé ma route un autre jour, je t'aurais peut être dit de protéger ta faible existence et de rester loin de moi. Cependant, je suis d'humeur joueuse."

Elle le fixa dans les yeux. Son oeil gauche prit une couleur écarlate, tandis que l'autre brillait d'un bleu étincelant. Un oeil droit pareil à un rubis couleur sang, et l'autre tel un saphir. Elle était ainsi, aussi particulière, unique. Elle était là, immobile, faisant appel à tout ses instincts de Vampire dont elle avait conscience, une autre partie de ses pouvoirs étant en sommeil. Elle ne pouvait pas les utiliser, tout simplement parce qu'elle n'avait pas encore connaissance de leur existence.

Que recherchait-elle en le défiant ainsi ? Elle était d'humeur joueuse, son innocence était disparue, son objectivité aussi. Juste une chose lui importait tout à coup : jouer avec sa nouvelle victime. C'était sans doute son côté Vampire. Mais d'un autre côté, elle ne pouvait pas faire ça en public ainsi. C'était peut être son côté Elfe.

Sabriël ne détacha pas son regard du jeune homme. Elle approcha son visage du sien et un rictus sadique apparut sur ses lèvres. Ils allaient jouer...




[ Restons clairs entre nous, je ne répondrais plus à un rp aussi court et insuffisant ceci est un avertissement, les quotas ne sont pas là pour faire joli !]